La République Centrafricaine

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La Centrafrique contemporaine

 

1968 (2 avril) Création de l’Union des Etats d’Afrique centrale (UEAC) : Congo-Kinshasa, Tchad et République centrafricaine.

1969 (11 avril) Tentative de coup d’Etat du lieutenant-colonel Alexandre Banza.

1970 (30 août) Réforme agraire.

1972 (2 mars) Jean-Bedel Bokassa est fait président à vie.

1973 (7 avril) Découverte d’un complot. L’ex-ministre Auguste M’Bongo est arrêté.

1974 (19 mai) Jean-Bedel Bokassa est promu maréchal.

1974 (décembre) Tentative de coup d’Etat du général Lingoupou.

1976 (3 février) Le maréchal Bokassa échappe à un attentat.

1976 (5 septembre) Le maréchal Bokassa dissout le gouvernement et crée le Conseil de la révolution centrafricaine (CRC).

1976 (septembre) David Dacko, ancien président, devient le conseiller du maréchal Bokassa.

1976 (4 décembre) Proclamation de l’empire centrafricain lors du congrès extraordinaire du MESAN (Mouvement pour l’évolution sociale de l’Afrique noire).

1977 (6 janvier) L’appartenance au MESAN devient obligatoire.

1977 (4 décembre) Sacre de l’empereur Bokassa Ier.

1979 (janvier) Emeutes d’étudiants. Répression sanglante.

1979 (17/19 avril) Arrestations et meurtres d’enfants. Une commission d’enquête conclut à la participation effective de Jean-Bedel Bokassa à ces massacres.

1979 (20/21 septembre) Coup d’Etat. David Dacko prend le pouvoir alors que Jean-Bedel Bokassa est en Libye. La France envoie des troupes (opération Barracuda).

Le rétablissement de la République centrafricaine est proclamée.

1979 (26 septembre) Formation du nouveau gouvernement confiée à M. Ayando.

1979 (29 octobre) Manifestation de lycéens et étudiants.

1979 (3 novembre) Arrestation d’Ange Patassé, ancien Premier ministre de Jean-Bedel Bokassa, chef de l’opposition et leader du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC).

1980 (20 mars) Création par le président David Dacko du parti unique, l’Union démocratique centrafricain (UDC).

1980 (24 décembre) Condamnation à mort par contumace de Jean-Bedel Bokassa.

1981 (1er février) Référendum sur le projet de nouvelle Constitution. Adoption par une large majorité.

1981 (15 mars) Election présidentielle. David Dacko est élu (50,23%) devant Ange Patassé (38,11%).

1981 (3 avril) Simon Narcisse Bozanga est nommé Premier ministre.

1981 (mai-juillet) Grèves, attentat à Bangui. L’état de siège est décrété le 21 juillet.

1981 (1er septembre) Le général André Kolingba contraint le président David Dacko à démissionner. La Constitution est suspendue, les partis interdits. Le général André Kolingba devient président du Comité militaire de redressement national (CMRN).

1982 (3 mars) Tentative de coup d’Etat d’Ange Patassé.

1985 (21 septembre) Dissolution du CMRN. Constitution d’un nouveau gouvernement où figurent plusieurs civils.

1986 (24 octobre) Retour de Jean-Bedel Bokassa en République centrafricaine. Il est arrêté.

1986 (21 novembre) Référendum sur la nouvelle Constitution qui prévoit l’élection du président pour six ans, la création d’une Assemblée et un parti unique.

1987 (12 juin) A l’issue d’un procès de plusieurs mois, Jean-Bedel Bokassa est condamné à mort. Sa peine est commuée en détention à perpétuité le 29 février 1988, puis à dix ans de réclusion.

1991 (20 mars) Nomination d’un Premier ministre, Edouard Frank.

1992 (25 octobre) Elections présidentielle et législatives. Suspendues le 26 octobre, elles sont annulées le 29 par la Cour suprême.

1993 (17 janvier) Création d’un Conseil national politique provisoire de la République (CNPPR).

1993 (1er août) Libération de Jean-Bedel Bokassa.

1993 (22 août) Premier tour des élections présidentielle et législatives. Ange Patassé arrive en tête des suffrages (30 %), André Kolingba est en quatrième position (13 %).

1993 (28 août) Ordonnance d’André Kolingba modifiant la Cour suprême et le code électoral. La France suspend sa coopération. Le 30 août, annulation de ces ordonnances.

1993 (19 septembre) Deuxième tour des élections. Ange Félix Patassé (38 %) est élu président de la République face à David Dacko (21 %) et Abel Goumba (20 %).

1993 (24 octobre) Jean-Luc Mandaba est nommé Premier ministre.

1994 (28 décembre) Référendum sur la nouvelle Constitution. Très faible participation.

1995 (11 avril) Démission de Jean-Luc Mandaba. Gabriel Koyambounou est nommé Premier ministre.

1996 (avril-mai) Premières mutineries de soldats. Ils réclament le paiement de leurs arriérés de salaires. Violent affrontements entre les mutins et les troupes fidèles aux Gouvernement.

1996 (mai) Début d’une série de grèves qui paralysent le pays. Les agents réclament le paiement de leurs arriérés.

1996 (5 juin) Les participants à la " Convention des forces vives de la nation " signent un protocole d’accord ouvrant la voie à un gouvernement d’union nationale.

1996 (6 juin) Jean-Paul Ngoupandé est nommé Premier ministre.

1996 (18 juin) L’opposition refuse de faire partie du gouvernement d’union nationale en cours de constitution.

1996 (3 novembre) Décès de Jean-Bedel Bokassa.

1996 (nov.)–1997 (janv.) Nouvelles mutineries des soldats et manifestations. L’armée française est présente aux côtés de la garde présidentielle.

1997 (30 janvier) Michel Gbezera-Bria remplace Jean-Paul Ngoupandé au poste de Premier ministre. Le nouveau gouvernement qui suivra (nommé le 18 février) fait une place importante à l’opposition, avec 11 membres sur 26, contre 12 pour la majorité.

1997 (12 février) Une force interafricaine, la MISAB (Mission d’intervention et de surveillance des accords de Bangui), remplace l’intervention militaire française.

1997 (juillet) Accords de cessez-le-feu entre les mutins et la MISAB. Début d'une "réunion de réconciliation".

1997 (1er septembre) Retour au gouvernement des 9 ministres de l'opposition, qui s'étaient retirés le 5 mai.

1998 (26 février) Ouverture à Bangui de la Conférence de réconciliation nationale.

1998 (4 mars) Adoption d'un pacte de réconciliation nationale.

1998 (15 avril) La Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINURCA) prend le relais de la MISAB. Une force de 1350 hommes est chargée de renforcer la sécurité et du maintien de l'ordre.

1998 (22 novembre) Premier tour des élections législatives. Le MLPC remporte 26 sièges sur 42.

2000 (15 février) Départ définitif de la MINURCA.

2000 (17 avril) Le Premier ministre Anicet-Georges Dologuuélé procède à un remaniement partiel du gouvernement.


Source : http://www.etat.sciencespobordeaux.fr.