Ne Laissons pas Tomber notre Pays.

COMMISSION 1

Introduction.
Organisation et Méthodologie.
Exploration des Causes.
Approches des Solutions.
Audition des Personnalités.

 

VERITE ET RECONCILIATION.

 

RAPPORT D'EXPERTISE (Samuel ZOUMBETI, Emmanuel BONGO-PASSI - BONUCA)

A l'inverse de l'Afrique du Sud qui a utilisé la Commission " Vérité - Réconciliation" comme cadre global de préparation et d'organisation du Dialogue Inter Sud Africain, la République Centrafricaine, a souverainement mis en place une structure de coordination du " Dialogue National " qui comprend en son sein plusieurs Commissions dont celle qui s'occupe essentiellement de la Vérité et Réconciliation. Cette Commission est de loin la plus importante qui doit inscrire ses travaux dans le temps et dans l'espace pour donner le plein sens à la " VERITE et RECONCILIATION " à partir de ce dialogue et même au delà de ces Assises.

L'audition de certains hauts responsables politiques et administratifs qui se sont succédés à la tête de l'Etat depuis l'indépendance à nos jours d'une part et d'autre part l'exposé des faits générateurs de conflits ou de violations d'un certain nombre de droits fondamentaux du citoyen centrafricain pourrait constituer une méthode pédagogique indubitable qui contribuerait à freiner les velléités de nouveaux hommes politiques qui auront à gérer la cité. C'est à ce prix que la manifestation de la vérité sera totale pour former une nouvelle conscience collective.

Aussi cet exercice mettra à la disposition de la postérité par devoir de mémoire les causes récurrentes des différentes crises vécues par le peuple centrafricain depuis près de quarante cinq (45) ans. Outillée, cette génération pourrait éviter de poser les mêmes actes qui ont mis à rude épreuve la cohésion Nationale.

Après audition des témoins ou victimes des exactions ou violation des droits fondamentaux de l'homme, il faudra envisager naturellement un mécanisme pour la REPARATION des différents préjudices subis par les communautés ou les individualités en toute équité.

La Communauté Internationale doit jouer un rôle important dans cette phase capitale aussi bien au moment de la mobilisation des moyens financiers que de leur gestion.

Le travail opiniâtre de cette Commission doit s'articuler autour des points suivants :

I - COLLECTE DES DONNEES

 

1°) Rapports :

 

 

 
   

Du Séminaire National de Réflexion (1982) du Grand Débat National .

Conférence de Réconciliation Nationale Pacte Politique, P.M.C.

Document sur la Bonne Gouvernance (PNUD)

Rapports de la Conférence Gouvernance (PNUD)

Rapports de la Conférence des Partis Politiques et Parlementaire (Rapport 1, 2 et 3)

Protocole d'Accord Politique préalable à la formation du Gouvernement d'Union Nationale.

 
       
II - DESIGNATION DES MEMBRES DE LA COMMISSION " VERITE ET RECONCILIATION "

Critères :

   
    Bonne moralité, bon leadership, intègre et compétent.  
   
III - MISE EN PLACE DE LA STRUCUTRE CHARGEE DE RECEVOIR, LES PLAINTES ET D'AUDITIONNER LES VICTIMES OU LES TEMOINS DE L'HISTOIRE.
   
    ° Hauts dirigeants ;  
   
    ° Tout citoyen qui se sent lésé.  
   
IV - IDENTIFICATION DES FAITS CONSTITUANT LA VIOLATION DES DROITS ET LIBERTES
       
A - Problèmes
       

Politique ;

Economique ;

Social.

 
   

 

 
B - Démarche
       

1 - Vérité (franchise sinon confrontation) ;

2 - remords ;

3 - pardon ;

4 - réconciliation.

 
   


 
V - AUDITION (SANS PREJUGE, NI MENACE)
       
Réquisitionner les Officiers de Police Judiciaire et les Magistrats pour appuyer la commission dans l'exécution de leur mission.
       
VI - MISE EN PLACE DE LA COMMISSION REPARATION .
       
   

1°/- Réparation peut être individuelle ;

2°/- Réparation collective ou commentaire des dommages subis.

Le champ d'action de cette Commission doit comprendre aussi bien les affaires de graves violations des Droits de l'Homme que celles des crimes économiques tant à Bangui qu'à l'intérieur du pays.