A - LISTE NON LIMITATIVE DES PERSONNALITES POLITIQUES,
MILITAIRES ET CIVILES A AUDITIONNER.
La commission " Vérité et Réconciliation "
émet le vœu d'auditionner les acteurs de la vie politique
de la période de l'après 29 mars 1959. Cette démarche
est une tentative de manifestation de la Vérité relative
au passage de témoin objet d'une profonde division entre l'ancien
Chef d'Etat David DACKO et le Professeur Abel GOUMBA, ainsi qu'entre les
acteurs des différentes mutineries.
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1960 - 1966 : Période DACKO I |
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Président David DACKO
Professeur Abel GOUMBA
Mr. Adama TAMBOUX
Mr. Henri MAIDOU
Mme Elisabeth DOMITIEN
Mr. ZEMONIAKO
Mr. Louis ALAZOULA
Mr. KATOUKA
Général NGBALE
Mr. INGA |
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1966 – 1979 : Période
BOKASSA |
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Mr. Simon Narcisse BOZANGA
Me Nicolas TIANGAYE
M. Jean-Claude KAZAGUI
Mr. Edouard FRANCK
Mr. Théophile SONNY COLLE
Mr. Oualanga SANDOS
Mr. Serge BOKASSA
Général Thimotée MALENDOMA
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1980 – 1993 : Période
KOLINGBA |
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Mr. Albert PANDA
Mr. Jacob GBETI
Mr. Honoré NZESSIWE
Mr. MAGBA TOTAMA
Mr. Maurice METHOT
Mr. MBANGA-KATILA
Mr. Laurent GOMINA-PAMPALI-
Mr. J.P. NGOUPANDE
Mr. Martin YANDO
Mr. Paul OTTO
Mr. François GUERET
Général Guillaume DJENGBOT
Mr. Thimotée MALENDOMA
Mr. Djimarem MAÏTAR
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Mr. Joseph MABINGUI
Mr. Pierre SAMMY MACKFOY
Mr. Dieudonné WAZOUA
Mr. GUERELLA
Mr. Idriss SALAO
Mr. AlphonseGOMBADI
Général André KOLINGBA
Mr. Joseph KOYAGBELE
Mr. Joseph PINGAMA
Mr. MAZI
Mr. Fabien REKIAN
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° 1982 marque le point de départ de destruction
des biens meubles et immeubles avec le coup de force manqué
de Messieurs M'BAIKOUA, BOZIZE et PATASSE. Cette période
marque aussi le point de départ de la rébellion armée
en Centrafrique.
° Résidence PATASSE.
° Incendie des Villages Béboura
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1992 : (1er août) Grand Débat National,
assassinat du Docteur KONJUGO |
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1993 : Assassinat de la Sage-Femme, Mme Hermine YAKITE. |
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22 octobre 1993 - 15 mars 2003 : période
PATASSE |
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1er Ministres : |
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Mr. Jean Edouard KOYAMBONOU
Mr. J.P. NGOUPANDE
Mr. GBEZERA BRIA
Mr. Anicet Georges DOLOGUELE
Mr. Martin ZIGUELE
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Dignitaires |
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Mr. Ange-Félix PATASSE
Mr. Serge Alain YABOUE BAZOLI
Mr. Martial BETIMARAS
Mr. Prosper DOUBA
Mr. H. DOBOZENDI
Mr. Marcel LOUDEGUE
Mr. Théophile GANRO (distribution des armes)
Mr. NINGATA
Mr. DONDON
Mr. Jackson MAZETTE
Mr. Djimarem MAITAR
Mr. ZOUFOUK
Mr. WAFIO (distribution armes, 4ème Arrondissement)
Mr. Simplice MOHOLO
Mr. WANZALA
Mr. SORONGOPE
Mr. Marc KODEGUE
Mr. Lazare DOKOULA
Mr. Stanislas ZOUMBETI
Mr. ZOUKETIA (distribution armes, 8ème Arrondissement)
Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH
Mr. Joseph BINDOUMI
Mr. Edouard FRANK
Mr. BOMBAYEKE
Louis PAPENIAH (Volontaire)
Mr. Dieudonné KOUDOUFARA
Mr. Simon KOULOUMBA |
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1996 : Point de départ
des mouvements miltaro-politiques. |
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Acteurs principaux Mr. Cyriaque SOUKE
Mr. DOKODO
Mr. SAULET
Mr. Parfait MBAYE
Mr. ZAO (décédé)
Mr. Guy KOLINGBA
Mr. Arthur KOLINGBA
Mr. Serge KOLINGBA
Mr. André KOLINGBA
Lt DAMANGO
Colonel SAMBO
Commandant SERVICE
Maréchal MBETIMANGUE
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15 mars 2003 à aujourd'hui
: François BOZIZE, Président de la République
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Mr. Parfait MBAYE
Mr. Charles MASSI
Mr. Abdoul Karim
MECKASSOUA |
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B - RAPPORT D'AUDITION DES
ACTEURS POLITIQUES ET MILITAIRES SUR LA |
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SITUATION DES DIFFERENTES CRISES EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE. |
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La journée du jeudi, 25 septembre 2003 a été
consacrée à l'audition dans l'hémicycle de
l'Assemblée Nationale à partir de 15 heures 30 minutes
des acteurs politiques et militaires à l'origine des crises
récurrentes qu'a connues notre pays. Aussi, respectivement
Messieurs :
Anicet SAULET
Edouard FRANK
Joseph BINDOUMI
Jean-Serge BOKASSA
André MAZI
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Se sont succédé à
la tribune pour délivrer leur témoignage. |
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Commandant Anicet SAULET :
Interpellé sur le contexte socio-politique qui a entouré
les mutineries de 1996 et 1997, cet Officier de l'Armée centrafricaine
a soutenu que les causes profondes de ces mutineries se situaient
à deux niveaux :
Tentative de son arrestation ;
Exaspération des militaires face à la
mauvaise
gouvernance de PATASSE à savoir :l'exclusion
; le refus du dialogue ; la méfiance à l'égard
des hommes ayant servi sous le Président André KOLINGBA
; la distribution des armes ; le recrutement des troupes non-conventionnelles
etc....
La persistance de cette situation avait fini par convaincre les
militaires que le Président PATASSE n'était pas à
la hauteur de sa tâche. De ce point de vue, ils ont décidé
de la mise en place d'un collectif des Officiers pour des opérations
qui devront aboutir à la troisième mutinerie.
Des rencontres avec les partis politiques et les membres de la
société civile furent organisées avec l'intention
de préparer une transition. Au cours d'une réunion
tenue à l'archevêché, le Collectif d'Officier
avait demandé respectivement à Monseigneur Joachim
NDAYEN et à Messieurs Hugues DOBOZENDI et Jean-Paul NGOUPANDE
de prendre la direction de la transition mais ces trois personnalités
ont décliné l'offre. Face à ce refus, le collectif
avait décidé de prendre sa responsabilité.
Aujourd'hui, les mêmes causes risquent de produire les mêmes
effets car il constate que le phénomène de l'exclusion
persiste. Ces phénomènes sont aussi relatifs à
la non satisfaction des Officiers et hommes de rang qui ont vu leurs
maisons détruites, leurs biens pillés et leur famille
disloquées. Pour lui, les mutinerie de l'époque ont
échoué certes mais ont joué un rôle en
citant l'exemple de l'équipe nationale de Basket-Ball qui,
malgré son échec au tournoi Inter-Africain a gagné
certains trophées destinés à récompenser
les efforts de ses joueurs.
Le Commandant Anicet SAULET a profité de l'occasion qui
lui était offerte pour demander publiquement pardon au peuple
centrafricain et particulièrement à ceux qui ont eu
à subir des préjudices matériels, moraux et
humains dûs aux faits de guerre.
Enfin, soulignons que l'orateur a remis à la Commission
n°1 deux (02) documents que le lecteur trouvera en annexe du
présent Rapport.
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Monsieur Edouard FRANK :
Interpellé sur sa responsabilité dans l'organisation,
la supervision, la proclamation des résultats des élections
dans notre pays ainsi que les contentieux y afférents, ce
dernier a expliqué que c'est depuis plus de vingt (20) années
qu'il a l'honneur de proclamer les résultats de nombreuses
élections.
A son actif, il a proclamé les résultats de l'élection
présidentielle de mars 1981 ; les élections législatives
de 1993 ; qui ont eu lieu en même temps que l'élection
présidentielle de 1993 ; le Référendum Constitutionnel
de 1994 ; les élections législatives de 1998 ; et
enfin, l'élection présidentielle de 1999.
Pour lui, si les élections présidentielles dans notre
pays ont toujours été sources de tensions notamment
celles de 1981 et de 1993, personne n'a jamais apporté la
preuve de la corruption, de fraudes qui auraient été
commises au niveau de la Cour Suprême ou de la Cour Constitutionnelle.
Il estime qu'une distinction doit être faite entre les deux
activités de la Cour Constitutionnelle à savoir la
proclamation des résultats des élections et le règlement
des contentieux post-électoraux. La première activité
est faite sur la base des procès-verbaux émanant des
Bureaux de vote et des Centres de dépouillement. Pour ce
qui est de la seconde activité, la Cour avait effectivement
enregistré des requêtes en annulation après
les élections législatives de 1998 et les présidentielles
de 1999. Après analyse des requêtes qui étaient
recevables et celles qui étaient irrecevables, la Cour a
ordonné une enquête laquelle nécessitait des
moyens logistiques. Le Président de la République
de l'époque Monsieur Ange-Félix PATASSE lui avait
promis de vive voix des véhicules et même un avion
pour permettre à l'équipe de la Cour Constitutionnelle
de sillonner des localités très éloignées
comme celles de NDELE et BIRAO. Au moment où la Cour était
prête pour le démarrage des enquêtes, aucun véhicule
ne lui a été affecté et encore moins l'avion
promis. Aussi, devant les réprobations des plaignants, il
s'est gardé de faire des déclarations qui, à
l'époque lui auraient causé de très graves
ennuis.
Pour terminer Monsieur Edouard FRANK a suggéré que
la Cour Constitutionnelle a intérêt à se doter
des moyens de déplacement pour faciliter la proclamation
des résultats électoraux.
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Monsieur Joseph BINDOUMI :
Interpellé sur sa responsabilité personnelle concernant
le procès de Novembre 2001 en tant que Magistrat et Président
de la Commission Mixte d'Enquête, ce dernier estime qu'il
a traité les cas qui lui étaient soumis selon la procédure
du Code Pénal en vigueur dans notre pays. Sur Cinq Cent (500)
interpellations en trois (03) mois, cent (100) accusés ont
comparu. Monsieur Joseph BINDOUMI a affirmé qu'il n'a pas
que prononcer des condamnations mais qu'il a sauvé la vie
de beaucoup de personnes accusées injustement à travers
des fiches mensongères. Pour lui, le Juge à sa mission
et le politique à la sienne et que quand le politique entre
par la grande porte, la justice sort par la petite porte.
Invité à s'excuser ou à demander pardon au
peuple centrafricain, Monsieur BINDOUMI a répliqué
qu'il ne voyait pas la raison dans la mesure où il a la conscience
tranquille et qu'il a fait son devoir dans une objectivité
totale. Par contre s'il avait à pardonner, il pardonnerait
à ceux qui ont cassé sa maison et pillé ses
biens.
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Monsieur Serge BOKASSA :
Intervenant au nom de la famille BOKASSA, ce dernier a livré
un message de pardon à la Nation pour le mal que son défunt
père a commis et qu'il a le courage de ne pas nier. Il a
ensuite énuméré une longue liste de réalisations
concrètes qui sont à mettre au compte du Président
BOKASSA et qu'aucun autre Président après lui n'a
encore dépassé. Selon lui c'est à la Nation
Centrafricaine de réhabiliter son père pour le peu
qu'il a réalisé. Il poursuit que son père est
mort dans des conditions atroces et que le tort du centrafricain
c'est de ne pas reconnaître ce que les autres ont fait du
bien.
Après avoir demandé une amnistie de son défunt
père, Monsieur Serge BOKASSA a conclu son intervention à
travers une leçon adressée à tous : "
Tous ceux qui dissimulent la vérité ou n'osent pas
reconnaître leurs torts et demander pardon sont ceux qui mettent
en péril l'avenir de la Nation ".
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Général André MAZI :
Interpellé sur les évènements des années
1980 qui ont conduit à des exactions militaires sur les populations
du Nord (Village BEBOURA et MARKOUNDA), et qui a occasionné
la mort du Commissaire, du Sous-Préfet et son épouse,
cet Officier affirme ne pas être impliqué quand bien
même qu'il fut responsable de cette zone militaire. L'incendie
des villages cités ci-dessus a eu lieu pendant que se déroulait
à BEMAL, une opération militaire mixte Centrafricano-Tchadienne.
Il n'est venu constater les faits que postérieurement. Il
se souvient qu'à l'époque, il était capitaine
et qu'il a eu la visite du Colonel DJENGBOT, Chef d'Etat Major et
Ministre de la Défense qui a séjourné à
MARKOUNDA et BEMAL. Il a ajouté que c'est quand ont est fautif
qu'on demande pardon. Pour ce qui le concerne, il n'a pas à
se livrer à ce genre d'exercice dans la mesure où
il a la conscience tranquille.
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° La séance des auditions des acteurs politiques sur
les différentes crises qui ont secoué le pays a continué
le vendredi 26 novembre 2003 avec les témoignages des personnalités
suivantes : Monsieur Abel GOUMBA (Premier Ministre du Gouvernement
National de Transition) ; Monsieur PADOUNDI. |
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Professeur Abel GOUMBA :
Le Professeur Abel GOUMBA a d'emblée annoncé que
les crises militaro-politiques que connaît la République
Centrafricaine trouvent leur origine à partir d'un acte manqué
: décès tragique du Père Fondateur de la République
Centrafricaine en 1959. Du 05 mai au 05 octobre Monsieur Abel GOUMBA
faisait parti du Gouvernement DACKO et que c'est la motion de censure
du 07 octobre 1959 qui l'emmènera à démissionner.
Il a expliqué que ses divergences avec le Président
qui succédera au défunt Président ont pour
fondement l'instauration du parti-unique ; l'orientation économique
Il a conclu en disant que si " Barthélémy BOGANDA
revenait aujourd'hui et me demandait : Abel qu'est ce que tu as
fait de Centrafrique ? Je lui répondrai que j'ai passé
la moitié de ma vie en prison ".
Ces divergences iront en s'agrandissant à l'occasion de
la reprise du pouvoir par Monsieur David DACKO pour une deuxième
fois. Elles vont concerner cette fois-ci les truquages électoraux,
les arrestations arbitraires, les assassinats politiques etc...
Le Professeur Abel GOUMBA explique sa présence actuelle
à la tête du Gouvernement par le caractère consensuel
et démocratique des organes qui pilotent la transition à
savoir le G.N.T. et le C.N.T. En outre, il a choisi ses collaborateurs
en fonction de leur compétence et non sur une base ethnique.
Il a affirmé que c'est à la demande du C.P.P.O qu'il
a accepté le poste du Premier Ministre. Pour lui, le Gouvernement
actuel ne mène pas une chasse aux sorcières mais une
chasse aux voleurs.
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Monsieur PADOUNDJI :
Monsieur PADOUNDJI était invité à se prononcer
sur les ressources minières ainsi que sur leur modalité
de mise en valeur. S'agissant de l'uranium, l'orateur a expliqué
que celui-ci était mélangé à d'autres
minerais (calcaire) et que pour l'exploiter, il faudra le purifier
à l'aide d'une quantité importante de souffre lequel
cause malheureusement des grands dommages à l'environnement.
L'exploitation de l'or de BEGOUIN était envisagée
sous de bonnes auspices. Une entreprise allemande avait financé
les activités et des commandes de matériels d'une
valeur de 300 millions de F CFA furent livrées, malheureusement,
il seront détruits lors des évènements de 1979.
Pour ce qui concerne le fer, il a estimé que son exploitation
exigerait d'important financement. Le pétrole, estime l'orateur,
existe en République Centrafricaine. A cet effet, l'existence
d'une ligne de faille géologique qui part du Golfe de la
Guinée, traverse le Cameroun, le Tchad par DOBA et aboutit
au Nord de Centrafrique constitue un indicateur. Par ailleurs, une
autre ligne identique existe entre les frontières Soudan-Centrafrique.
Pour lui, le véritable problème du pétrole
centrafricain est l'absence d'une étude soutenue. L'exploitation
des sites de MOBASSA et FATIMA pour la réalisation d'une
cimenterie est envisageable même si pour le premier site on
signale un problème d'infiltration d'eau qui pourrait gêner
sa mise en valeur.
L'orateur a insisté sur l'instabilité dans les nominations
aux postes de responsabilité administratif et politique qui
est à l'origine du recul que notre pays connaît au
niveau économique, social, culturel et politique. Le même
phénomène s'observe dans le suivi des grands dossiers
et des activités susceptibles de favoriser un développement
durable du pays.
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Monsieur David DACKO :
La journée du samedi 27 novembre 2003 devrait être
consacrée à l'audition de l'ex-Président David
DACKO devant la Commission " Vérité et Réconciliation
". Malheureusement, cette audition de l'ancien Président
David DACKO n'aura pas lieu quand bien même il avait bel et
bien répondu à l'invitation de la Commission. Deux
questions lui ont été posées se rapportant
aux circonstances de la succession de Barthélémy BOGANDA
en 1959 et à la passation pacifique du pouvoir au Général
André KOLINGBA le 1er septembre 1981. Pour toute réponse
à ces questions, le Président David DACKO a gardé
un silence d'une trentaine de minutes avant de se retirer sans avoir
dit un seul mot.
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Colonel Jean-Pierre INGA :
Le Bureau a accusé réception d'une déclaration
écrite du Colonel à la retraite Jean-Pierre INGA classé
parmi les tortionnaires de la période BOKASSA. Son témoignage
écrit est annexé au présent rapport.
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La question des restitutions d'une partie des biens de l'ex Empereur
à sa progéniture fut examinée et renvoyée
à la Sous-Commission Réparation (cf. Recommandation
relative à la création de cette Sous-Commission). |
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° N.B. : Il est à noter que les propos
tenus par les différentes personnalités qui se sont
prêtées aux auditions n'engagent que leurs auteurs dans
la mesure où en raison du délai imparti pour les travaux
de la Commission n°1, celle-ci n'a pas pu prendre les dispositions
nécessaires ni pour le traitement équitable des auditionnés,
ni pour la confrontation nécessaire à la manifestation
de la vérité recherchée en vue de la réconciliation.
Le travail doit impérativement se poursuivre sur toute l'étendue
du territoire dans le cadre de la Commission " Vérité
et Réconciliation " requérant les ressources humaines
et matérielles qualifiées. |
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