Ne Laissons pas Tomber notre Pays.

COMMISSION 1

Introduction.
Organisation et Méthodologie.
Exploration des Causes.
Audition des Personnalités.
Annexes.

 

VERITE ET RECONCILIATION.

 

APPROCHE DES SOLUTIONS A LA SITUATION CATASTROPHIQUE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

L’identification des causes de la situation catastrophique de la R.C.A. au niveau systémique, structurel et pratique a permis une formulation des solutions.

I – LES SOLUTIONS TOUCHANT LE SYSTEME POLITIQUE.

a)
  Solutions applicables à court terme.  
       
°
Lutter contre l’impunité.  
     
°
Instituer un code de bonne conduite.  
     
°
Lancer une campagne d’envergure sur l’esprit de Patriotisme et la culture de la paix.  
 
   
°
Désigner les Juges par voie élective.  
       
°
Poursuivre l’enquête sur la mort de BOGANDA.  
       
°
Définir un programme pour la période de transition.  
   


 
°
Demander aux trois derniers Présidents qui ont dirigé le pays de présenter leurs excuses publiques.  
     
°
Appliquer les dispositifs de la loi interdisant le cumul des fonctions et de mandat.  
       
°
Réaménager techniquement le Gouvernement de transition et d’union nationale chargé de préparer les élections générales de 2005.  
 
   
°
Appliquer les Textes réglementaires pour le libre accès des Partis politiques d’opposition et des Organisations Non Gouvernementales aux médias publics et privés.  
       
°
Dépolitiser l’administration et l’armée.  
       
°
laborer une Constitution Républicaine.  
       
°
Réviser le Code Electoral.  
       
°
Appliquer le quota relatif au genre dans les postes de responsabilité.  
       
°
Protéger les patrimoines de l’Etat surtout pendant les périodes de crises politico-militaires.  
   


 
°
Réhabiliter les personnalités civiles ou militaires impliqués dans les crises militaro-politiques de 1960 à nos jours (au cas par cas, le cas BOKASSA notamment).  
       
°
Renforcer les capacités d’action de l’administration.  
       
b) Solutions à moyen terme :
       
°
Créer un Conseil National de Médiation.  
       
°
Appliquer une politique de proximité.  
       
°
Revaloriser et stabiliser les postes dans la fonction publique.  
 
 
°
Eliminer toutes les formes d’exclusion.  
     
°
Appliquer les Textes fondamentaux de la République.  
 
   
°
Appliquer strictement les différents Accords consensuels.  
   
 
°
Respecter les libertés individuelles et collectives.  
       
°
Observer la modération dans les déclarations politiques  
       
°
Promouvoir les droits de l’homme, la paix et le civisme.  
     
 
°
Adopter une Charte de l’Unité.  
       
°
Adopter une Charte des Partis politiques.  
 
   
°
Adopter une Charte des libertés.  
       
°
Rétablir l’enseignement de l’instruction civique dans le fondamental I et II.  
       
°
Déclarer les biens des personnalités politiques (ministres) avant et après leur prise de fonction.  
   
 
c) Solutions à long terme :
     
°
Eliminer toute forme de sectarisme de la vie politique et dans l’administration publique.  
       
°
Appliquer strictement le principe de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».  
       
°
Promouvoir l’éducation politique de la population.  
       
°
Moraliser la vie politique et publique.  
       
°
Financer les partis politiques (groupes Parlementaires représentés à l’Assemblée Nationale).  
   
 
°
Renforcer les pouvoirs locaux, traditionnels en vue de favoriser la bonne gouvernance.  
       
II – SOLUTIONS TOUCHANT LES STRUCTURES ECONOMIQUES ET SOCIALES
       
a) –Solutions applicables à court terme :
       
  Sur le plan économique
       
° Négocier le rééchelonnement des dettes publiques.  
       
° Réorganiser et rénover les institutions nationales de gestion économique et financière.  
     
° Renforcer les capacités institutionnelles.  
       
° Elargir l’assiette fiscale.  
 

 
° Diminuer les taux d’impôts afin d’éviter la fraude fiscale.  
       
° Promouvoir les cadres compétents et intègres au sein des régies financières.  
       
° Poursuivre en justice les Cadres et Agents de l’Etat .corrompus et corrupteurs.  
       
° L’introduction de la mafia.  
       
° Débloquer les effets financiers des avancements de 1985 à 2003.  
       
° Assurer la prise en charge des effets financiers des avancements.  
       
° Faire respecter les cahiers de charge des Sociétés forestières, minières et fauniques.  
   
 
  Sur le plan social :
       
° Lutter contre l’injustice sociale.  
       
° Instaurer une réelle politique sociale.  
       
    ° Revaloriser l’esprit de solidarité nationale.  
     
    ° Améliorer le niveau de formation des formateurs.  
       
° Réformer le système national de protection sociale.  
   
 
° Appliquer le Code de la famille et la Convention relative aux Droits des enfants.  
     
° Vulgariser l’Accord de Cotonou (lutte contre la pauvreté).  
       
° Renforcer les capacités d’accueil dans l’école publique.  
 
   
° Publier l’Audit sur les arriérés de salaire en vue de leurs prises en compte.  
       
° Encourager la scolarisation des jeunes filles.  
       
° Réviser la loi n°59/65 du 28 janvier 1960 portant règlement de la Caisse Centrafricaine des Pensions.  
       
b) – Solutions à appliquer à moyen terme :
       
Sur le plan économique et financier.
       
° Réduire le train de vie de l’Etat  
       
° Encourager et encadrer le secteur informel.  
       
° Promouvoir le secteur privé.  
   


 
° Assurer l’autonomie financière des collectivités territoriales et des Etablissements publics.  
       
  Sur le plan social
       
    °Débloquer les salaires avec effet financier.  
     
    °Apurer les arriérés de salaires, bourses et pensions  
       
°Payer les salaires à terme échu  
       
°Revaloriser les frais des allocations familiales qui font toutefois l’objet de rejet, de tracasseries et de corruption au niveau des finances.  
     
c) Solutions à appliquer à long terme :
       
Sur le plan économique et financier
 
   
° Lutter contre la pauvreté.  
       
° Promouvoir une classe d’opérateurs économiques nationaux.  
       
° Promouvoir les Groupements économique et sociaux.  
   


 
° Prospecter les ressources naturelles sur toute l’étendue du territoire national.  
       
Sur le plan social
       
    Santé  
       
° Renforcer les capacités d’accueil dans les hôpitaux et les Centres de Santé.  
       
° Equiper et moderniser les principaux hôpitaux de matériels performants pour réduire les nombreuses évacuations sanitaires trop coûteuse pour l’Etat (échographie, scanner, radiothérapie)  
       
° Revaloriser la profession médical pour remédier aux fuites des cerveaux.  
       
° Encourager et motiver le personnel de santé pour un meilleure rendement notamment ceux affectés dans les provinces.  
   


 
 
° Intensifier les campagnes de sensibilisation des populations sur la pandémie du SIDA.  
       
° Faciliter l’accès aux médicaments anti-rétro viraux qui seul peuvent freiner l’évolution de la maladie et permettre d’éviter la contamination maternofœtale.  
       
    ° Renforcer et améliorer les méthodes de dépistage systématique des cancers du sein, du cancer génito-féminin, et du cancer de la prostate chez l’homme chez toutes les personnes à partir de l’âge de 30 ans.  
     
    ° Améliorer les conditions d’hygiène dans les hôpitaux et les Centres de Santé.  
       
° Redéfinir une politique de l’emploi.  
       
° Créer un fonds d’appui à la jeunesse et au sport.  
 
 
° Promouvoir l’art et la culture.  
       
Education  
 
   
° Revaloriser la fonction enseignante.  
   


 
III - LES SOLUTIONS D’ORDRE MILITAIRE ET SECURITAIRE.
       
a) Solutions à appliquer à court terme :
       
Sur le plan militaire.
   


 
° Appliquer les recommandations des états généraux de la défense.  
       
° Appliquer le principe d’impartialité dans les recrutements, la formation et les avancements au sein des FACA et des forces de sécurité.  
       
° Assurer une gestion rigoureuse et honnête des salaires et PGA (Primes Globales Alimentaires).  
       
° Procéder à une enquête de moralité avant tout recrutement dans les Forces de Défense et de Sécurité.  
   
 
° Instaurer les organes de contrôle et de discipline à tous les niveaux de la hiérarchie (FACA et Force de Sécurité).  
       
° Mettre en place un fonds d’indemnisation des Patriotes invalides à la suite des évènements du 15 mars 2003.  
       
    ° Former et insérer les Patriotes dans les FACA (Armée Nationale).  
       
    ° Réorganiser toutes les équipes sportives des FACA et les reverser dans l’équipe Nationale.
 
       
  Sur le plan sécuritaire :
     
    ° Délivrer des cartes d’identité aux centrafricains dans un délai raisonnable.  
       
° Rendre la responsabilité de la délivrance des cartes d’identité aux Commissariats.  
       
° Renforcer les moyens logistiques et améliorer les conditions de vie et de travail pour les forces de sécurité et de défense.  
     
° Assurer une Protection accrue des frontières terrestres, aériennes et fluviales.  
       
° Mettre en place une force mixte (internationale et nationale) de désarmement tant à Bangui qu’en province.  
 
   
° Mettre en place une commission d’enquête internationale sur les exactions (crimes commis par les différentes milices et Forces non conventionnelles intervenues en RCA entre 1996-2003).  
    .
 
°Assurer un contrôle régulier et procéder à l’expulsion des personnes étrangères en séjour irrégulier sur le sol centrafricain.  
       
° Mettre en place une force mixte avec l’aide des pays concernés (Tchad, Soudan, République Démocratique du Congo, Cameroun, Congo-Brazzaville et Centrafrique) et les Forces Internationales de la CEMAC, MONUC pour le renforcement de la surveillance des frontières  
       
b) solutions à appliquer à moyen et long terme :
       
Sur le plan militaire
       
° Poursuivre le programme de restructuration des FACA et Forces de sécurité.  
   


 
° Consolider le Programme National de démobilisation et de Réinsertion (PNDR).  
       
° Moderniser l’Armée Nationale pour la rendre professionnelle, efficace au service du développement.  
   


 
° Rajeunir les FACA et les Forces de Sécurité.  
       
    ° Assurer le retrait du territoire nationale des Forces non conventionnelles.  
       
° Renforcer les régions militaires en moyens humains et matériels.  
       
  Sur le plan sécuritaire
     
    ° Créer un observatoire pour le suivi et l’évaluation des menace dues à la circulation illégale des armes, aux mouvements transfrontaliers des groupes armés illégaux et des trafiquants d’armes.  
       
° Interdire tout enrôlement des enfants et jeunes en âge scolaire dans l’armée.  
   


 
IV – DANS LES SOLUTIONS D’ORDRE DIPLOMATIQUE
       
a) - Solutions à appliquer à court terme :
       
° Assigner une mission de développement à la diplomatie centrafricaine.  
       
° Assurer le retour rapide de la République Centrafricaine à une diplomatie fondée sur le respect des règles et conventions internationales.  
 
   
° Abandonner la diplomatie hasardeuse et personnelle.  
       
° Nommer les hautes personnalités ayant l’esprit patriotique aux postes d’Ambassadeurs.  
       
° Redynamiser les Commissions Mixtes.  
   
 
° Respecter les engagements qui lient la République Centrafricaine aux Organisations Internationales.  
       
° Assurer l’apurement des arriérés de contributions aux Organisations Internationales.  
       
° Assurer le paiement régulier des contributions.  
       
° Revaloriser le Statut des diplomates centrafricains et de leur salaire.  
       
° Réviser les Accords de coopération d’une manière Générale.  
       
V – SOLUTIONS (RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES)
       
    Mettre en place une structure spécifique pour la régulation des cultes.  
   


 
° Mettre en place un Comité de suivi des recommandations du Dialogue National.  
       
° Poursuivre à long terme les travaux de la Commission « Vérité-Reconciliation » en vue de traiter des questions spécifiques et promouvoir l’esprit de dialogue et de concertation au sein de la Nation.  
       
    ° Appliquer le quota relatif au genre dans les postes diplomatiques et les Organismes Internationaux.  
     
    ° Mettre en place un médiateur de la République ayant un statut constitutionnel.  
   


 
LE MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE
       

1/- Son statut :

« Il doit avoir un statut législatif ou constitutionnel qui lui confère une autorisation indépendante », des « pouvoirs étendus et une garantie » pour remplir réellement ses missions.

     
° « Ne reçoit d’instruction d’aucune autorité » dans les limites de ses attributions ;  
       
° « bénéficie d’une immunité de juridiction pénale ».  
 
   
2/- Missions
   


 
° Améliore les relations entre les citoyens, les personnes morales et les Administrations (les pouvoirs publics) ;  
       
° Apprécie en toute équité les réclamations individuelles ou collectives qui lui sont soumises ;  
       
°Suggère des propositions de réformes aux pouvoirs publics ;  
   


 
° Protège les droits des citoyens dans leurs relations avec les Administrations ;  
       
° Assure une démocratie de proximité et l’accès du citoyen au droit.  
       
°  
       
°  
       
°  
       
°