Ne Laissons pas Tomber notre Pays.

COMMISSION 1

Introduction.
Exploration des Causes.
Approches des Solutions.
Audition des Personnalités.
Annexes.

 

VERITE ET RECONCILIATION.

 

ORGANISATION ET METHODOLOGIE DES TRAVAUX

a)
Organisation.    

Le 02 septembre 2003 à partir de 09 heures 00, le Président du Comité Préparatoire du Dialogue National a procédé à l’ouverture des travaux des Commissions chargées de préparer les Assises du Dialogue National. Après une discussion sur les modalités pratiques de la composition et du fonctionnement des différentes Commissions, une suspension de séance s’en est suivie pour permettre aux différents membres pressentis de s’organiser pour la suite des travaux.

   
       
Le Bureau de la Commission n°1 dénommée « Vérité et Réconciliation » se compose de la manière suivante :
       
  Président : Monsieur André DENAMSE KETTE
   
       
  Rapporteur Général : Monsieur Aboubakar Nouré MOUKADAS    
       
 

Membres :

- Messieurs : - Célestin KETTE
- Alphonse LENGAMA
- Hissène DOKORO

Madame : - Juliette GBESSE

   
       
Dès l’installation du Bureau, les Membres se sont mis aussitôt au travail en raison du délai jugé très court pour atteindre les objectifs assignés à la Commission à savoir : la production d’un document qui servira de base aux débats lors des Assises du Dialogue National ; tous les travaux de la Commission n°1 se sont déroulés à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.

A partir du 04 septembre 2003, la Commission n°1 va recevoir progressivement l’appui des personnes ressources envoyées d’une part par le BONUCA et d’autre part, par le Bureau du Comité Préparatoire du Dialogue National. Il s’agit de :

 

 

Messieurs :

- KABA Ousmane, Conseiller Politique (BONUCA)

- DIALLO Aliou, Expert International (PNUD)

- ZOUMBETI Stanislas Samuel (BONUCA)

- GOMINA PAMPALI Laurent (Personnalité Indépendante)

- BONGO PASSI Emmanuel (BONUCA)

- DA SILVA NZENGUE Joachim (Délégué de la Diaspora, France)

   
       
Le 15septembre 2003 à l’issue de l’Assemblée plénière qui a examiné et adopté les projets de Règlement Intérieur, de l’ordre du jour ainsi que du Programme du Dialogue National, la Commission n°1 « Vérité et Réconciliation » s’est retrouvée aux environs de 12 heures 00 dans la salle 107.

En démarrant ses travaux, la Commission a d’entrée de jeu procédé au renforcement de son bureau par l’élection d’une Vice-Présidente, Madame Anne-Marie MONINGUE et d’un Rapporteur Général Adjoint, Monsieur Ambroise YALIMA.

Les Délégués de Bangui, des Provinces, de l’étranger ainsi que les personnes ressources affectées par le BONUCA et par le Bureau du Comité Préparatoire du Dialogue National porte le nombre des membres de la Commission n°I à 67 au total (voir liste).

       
b)
Fixation du cadre méthodologique des travaux.    
       
 

Par rapport à la thématique centrale de la Commission « Vérité et Réconciliation », l’unanimité s’est faite autour d’un diagnostic exploratoire qui s’attellera à identifier et analyser les causes qui sont à l’origine des crises récurrentes en R.C.A. à travers les différents régimes politiques qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance jusqu’à nos jours et dont la conséquence est la situation catastrophique actuelle du pays.

De ce point de vue, des causes inhérentes aux différents régimes politiques couvrant la période de 1960 à 2003 ont été identifiées et classées au niveau du système qui réglemente la vie politique, économique et sociale en R.C.A. D’autres causes mais cette fois-ci spécifiques aux différents régimes politiques ont été également répertoriées et éclatées en plusieurs volets : question politique, question économique et sociale, question militaire et sécuritaire, question diplomatique et question spécifique dont l’un se situe au niveau institutionnel et ou structurel et l’autre relevant de l’attitude et du comportement de nos dirigeants politiques dans l’exercice du pouvoir.

Par ailleurs, des personnalités qui ont été des acteurs et témoins de l’histoire politique de la République Centrafricaine, ont été répertoriées et regroupées selon les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir de 1960 à 2003 en vue d’enregistrer leurs précieux témoignages. Il en est de même des acteurs et témoins contemporains de ceux qui exercent ou qui sont en quête du pouvoir.

L’opinion ou le témoignage des catégories socio-professionnelles citées ci-dessus s’avère fondamentale voire impérative si l’on veut parvenir à une réconciliation sincère et durable.

   
       
c)

Objectifs recherchés par la Commission Vérité Réconciliation.

   
       
  1) Etablir une comptabilité précise des faits qui gangrènent la société Centrafricaine depuis les années 60 jusqu’à ce jour.    
       
  2) Contribuer à retracer l’histoire du pays et les actes contestés du Gouvernement ou de l’Opposition.    
       
  3) Contribuer à faire éclater la vérité nécessaire à l’amélioration des pratiques en matière des Droits de l’Homme, d’une part et à la mise en place d’une véritable réforme d’autre part.    
 


   
  4) Promouvoir l’entente et la réconciliation nationale véritable.    
       
d)
Revue de la documentation appropriée :    
       
 

- Séminaire National de réflexion de 1980 ;

- Programme minimum de gouvernement de 1996 ;

- Le Comité de concertation, de dialogue et des accords de Bangui de 1997 ;

- La conférence de réconciliation nationale et le pacte politique de 1998 ;

- Le Programme cadre de bonne gouvernance de 2002 ;

- La Conférence extraordinaire des partis politiques et des parlementaires de 2002 (Rapport 1, 2 et 3) ;

- Protocole d’Accord Politique préalable à la formation du Gouvernement d’Union Nationale.

   
       
Des nombreux ouvrages écrits par des religieux, d’obédience chrétienne ainsi que des ouvrages spécialisés furent également compulsés par les membres de la Commission.

Il est à noter que la Commission n°1 à bénéficié de la projection d’un film documentaire sur les Assises de « Vérité et Réconciliation » en Afrique du Sud ont l’élément visuel a été offert à cette Commission par une compatriote Maguy BARTHABURU Délégué de la Diaspora (France). Ces éléments visuels ont servi de support pédagogique au Membre de la Commission.